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Bivouac,  Équipement & Préparation,  Randonnée

3 idée de repas en Bivouac

Pas toujours évident d’avoir des idées pour des repas de bivouac simples à réaliser, tout en étant nutritifs et un peu plus gastronomique que de simples pâtes au fromage ou à la sauce tomate… Voici donc trois idées de repas que j’aime réaliser en bivouac en itinérance, car ils sont rapides à réaliser et les ingrédients sont faciles à trouver, même dans des petites épiceries avec peu de choix !

Le grand classique : Taboulé

Certes, c’est un repas froid mais qui est tellement pratique les soirs ou on ne veut pas se casser la tête : la semoule gonfle sans même avoir à chauffer votre eau !

Réalisation du taboulé :

Les ingrédients : huile olive, sel, semoule, légumes frais (concombre, poivrons, olives, tomates, mais…selon ce que vous trouvez)

Rien de plus simple que de faire le taboulé. Faites gonfler la semoule à froid dans une casserole. Découpez les légumes et crudités que vous avez en petits cubes. Mélangez le tout, ajoutez un filet d’huile d’olive, salez et mangez !

Pour le bon goût : rajouter des épices (cumin et curcuma par exemple), ou alors chauffer l’eau avec un bouillon cube avant de la verser sur la semoule pour la faire gonfler.

Le petit plus à rajouter : Si vous trouvez de la mente sauvage sur votre chemin, on peut aussi faire le taboulé avec pourquoi pas y ajouter du jus de citron…mmmh !

Et pour ajouter plus de protéines, on peut y ajouter des dés de jambon, du poulet ou des petits cubes de fromage.

Le repas « apéro » : Chapatis et trempettes

En apéro ou en accompagnement de votre repas, les Chapatis sont des galettes très faciles à réaliser et qui ne nécessitent que deux ingrédients : de l’eau et de la farine !

J’aime tout particulièrement me faire un repas avec plusieurs chapatis, et des trempettes : guacamole, houmous, tapenade d’olives, sauce au yaourt… selon ce que je trouve dans l’épicerie du coin (soit je fait ma sauce maison, soit j’achète le produit tout fait).

J’aime également acheter des crudités (concombre, carotte, champignons…) en complément, à tremper dans la sauce.

Réalisation des chapatis :

Ingrédients : Eau, farine (complète si possible), sel et huile d’olive (facultatif).

Pour les proportions, comptez 100 grammes de farine pour 6 à 8 chapatis (selon la taille que vous leur donnez). L’eau se rajoute au fur et à mesure en fonction de la consistance de la pâte, comptez environ 75 ml pour 100g.

Pétrissez longuement la pâte jusqu’à ce qu’elle soit bien homogène. Si elle se casse, il faut y rajouter un peu d’eau. Si au contraire elle colle trop, rajoutez de la farine. Laissez ensuite reposer la pâte au moins 10 minutes (voire quelques heures, si vous avez le temps).

Prélevez une portion de votre pâte et aplatissez-la entre vos mains pour qu’elle soit la plus mince possible. Puis placez-la directement sur la braise vive de votre feu, ou dans une poêle sur un réchaud à petit feu. Laissez cuire et retournez-la régulièrement, en surveillant qu’elle ne brûle pas. Le chapati doit être bien cuit pour être digeste.

Le petit plus à rajouter : Pour rendre les chapatis plus savoureuse, ajoutez à votre préparation de l’huile d’olive et des herbes (herbes sauvages comestibles trouvées sur votre chemin, ou bien herbes de provence, ciboulette…)

La variante : Il est aussi possible de faire des chapatis sucré, en y ajoutant du miel ou des fruits secs, par exemple. Cela fait d’excellent petit-déjeuners !

Le repas qui peut se décliner à l’infini : la purée déshydratée

Légère à porter et peu encombrante, la purée déshydratée est une bonne alternative aux féculents de base (riz, pâtes…) en randonnée. De plus, elle se cuisine très rapidement, et demande donc peu de combustible.

Réalisation de de la purée :

Ingrédients : Sachet de purée en flocon (que l’on trouve très facilement en magasin), de l’eau, du sel…et c’est tout !

Je remplace donc la quantité de lait recommandée sur la boite par de l’eau (bien que si vous le souhaitez vraiment vous pouvez aussi prendre du lait en poudre).

Portez l’eau à ébullition (environ 150 à 200 ml pour une portion), puis retirez la casserole du feu. Ajoutez-y en petite quantité les flocons de pomme de terre jusqu’à ce que la purée prenne la consistance que vous appréciez (plus ou moins liquide selon les gouts). Je ne connais pas la quantité exacte de flocons que je verse, vu que je fait ma purée toujours à l’œil. Puis ajoutez y du sel et c’est prêt !

Si elle peut paraitre fade toute seule, on peut y ajouter toute sorte d’ingrédients pour la décliner et la rendre plus appétissante !

Le petit plus à rajouter : des herbes, des épices (cumin, curry, ail en poudre, origan…) ou divers aliments (fromage, jambon, olives, tomates séchées…).

A noter que j’accompagne presque toujours mes repas d’autres petites choses à manger, pour enrichir mon menu : fromage ou charcuterie locale, pain, fruit, noix, yaourt ou chocolat pour le dessert…

Et voilà, j’espère que ces trois recettes, rapides et simples à réaliser vous donnerons des idées pour vos futurs repas en randonnée ! N’hésitez pas à faire vos tests avant de partir sur les chemins pour connaitre les quantités dont vous avez besoin pour bien manger à chaque repas.

Si vous vous interroger sur comment s’y prendre pour cuisiner en bivouac, cet article devrait vous intéresser : Cuisiner en bivouac. Et si vous voulez plus d’inspiration sur la nourriture, je partage d’autres recettes dans cet article : Mes encas préférés à manger en randonnée.

4 commentaires

  • ALBERO

    Je veux faire se chemin mais partir de compostelle pour arriver chez moi. Je n’ai aucune envie de me faire valider mon parcours. En quoi te faire valider ton parcours ta fait avancer ?

    • Suzanne - L'instant Vagabond

      Bonjour Pierre, je ne suis pas sure de comprendre ta question ? Qu’entends tu par « valider » ton parcours ? Tu parles de la crédentiale ? Si oui il y a un article dédié sur mon blog qui parle de son historique et son utilité aujourd’hui 🙂

  • lavachalor

    Bonjour, merci pour votre blog. Pour la cuisine en bivouac ou camping léger, pour économiser le gaz et la place que prennent les cartouches (j’ai un petit buta des 90’s), dans la cartouche butagaz il y a plus de gaz que dans celle bcp moins chere des supermarchés. Elle prend donc autant de place mais dure plus longtemps. De plus, pour faire cuire des pâtes ou du riz, ou de oeufs durs ou du gruau, même topo. J’ai cousu une sorte de bonnet pour ma casserole et j’ai aussi un petit couvercle en inox pas troué. Je mets ce que je dois cuire dans l’eau froide, je mets à bouillir une minute ou deux, (la mise à ebullition avec un couvercle est plus rapide donc eco de gaz puis retire le couvercle sinon ça deborde), j’eteins le gaz, mets la casserole au sol avec son couvercle et son bonnet et je l’oublie. C’est un peu le principe de la marmite norvegienne. On doit pouvoir faire ça avec un pull 100% pure laine et d’autres choses. Je fais autre chose pendant ce temps. Pour les gruaux, je redonne un petit coup d’ébullition intermédiaire. C’est génial. Le bonnet en question est composé d’un molleton en coton et d’un vieux pull. Et ne prend pas plus de place qu’un bonnet (et plus léger que la cartouche de rechange).

    • Suzanne - L'instant Vagabond

      Bonjour ! Merci beaucoup à toi pour ce retour, je ne connaissais pas la technique de la marmite norvegienne, super idée pour économiser au max le gaz je note ça pour mes prochaines aventures !

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