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Bivouac,  Équipement & Préparation,  Randonnée

Cuisiner en bivouac

Manger un bon plat après une longue journée de marche, rien de plus réconfortant ! Lorsqu’on fait de la randonnée, il est donc nécessaire d’être bien organisé et d’avoir le matériel approprié pour se préparer un repas qui soit à la fois appétissant et nutritif. Je vous propose dans cet article de passer en revue tout ce qu’il faut savoir pour cuisiner en bivouac, que ce soit en terme matériel, organisationnel ou en apport alimentaire.

Le matériel pour cuisiner

J’ai présenté l’essentiel de mon matériel de cuisine dans cet article : Cuisiner en randonnée : tout mon matériel. Vous y trouverez toutes les références de l’équipement que j’utilise au cours de mes randonnées avec bivouac.

Le réchaud et le combustible

Il existe plusieurs types de réchauds et il n’est pas toujours évident de savoir lequel choisir. Selon la spécificité de votre randonnée (durée, lieux, saison, conditions climatiques…), et selon ce que vous recherchez (prix à l’achat du réchaud et prix du combustible, poids, encombrement, rendement…), vous vous orienterez vers un réchaud différent. Pour ma part j’ai trois réchauds (gaz, alcool et bois), et je varie entre les trois, selon la randonnée que je fais.

Pour en savoir plus sur le sujet, j’ai comparé le réchaud à gaz, le réchaud à alcool et le réchaud à bois dans cet article.

La popote
On appelle «popote» la casserole et son couvercle (qui peut parfois se transformer en poêle), que l’on utilise en randonnée ou en camping. Quelle que soit la popote choisie, elle est toujours optimisée pour ne pas être trop lourde, ni être trop encombrante : la poignée est souvent rétractable, et la casserole s’emboite avec le couvercle pour se refermer. On peut ainsi y stocker d’autres choses dedans.

Pour choisir sa popote, il faut savoir la taille dont on a besoin. Selon le nombre de personnes qui vont l’utiliser, on choisira une popote plus ou moins grande. La majorité des popotes sont faites pour 2 personnes mais on peut en trouver des plus petites pour une seule personne.
Le matériau dans lequel est faite la popote (aluminium, titane, inox…) a lui aussi son importance car il aura une incidence sur le poids total et la rapidité de cuisson. Bien que le titane soit généralement plus cher que l’aluminium, c’est aussi le plus léger et le plus conducteur.

En randonnée légère, on se sert généralement de la popote pour chauffer mais aussi pour manger (la casserole comme bol et le couvercle comme assiette).

Personnellement, j’ai opté pour une popote de la marque Toaks d’une contenance de 750ml, au format tasse (elle existe également au format casserole). Elle ne pèse que 100 grammes, ce qui me change énormément de mes anciennes popotes en inox, bien plus lourdes. J’ai pris un grand format pour pouvoir cuisiner facilement et aussi, pour stocker à l’intérieur de la popote l’ensemble de mon kit de cuisine (et oui, tout rentre dedans et c’est très pratique dans le sac à dos !). Si vous préférez une popote encore plus petite, elle existe également en 550 ml. Elle est disponible ici.

Et la poêle dans tout ça ? J’ai toujours eu une poêle en randonnée (qui faisait aussi office de couvercle sur ma casserole). Mais je dois avouer que je m’en servais rarement. J’ai donc décidé pour le moment de ne pas en prendre, et de voir si cela me manque vraiment ou non. Mais pour moi qui cuisine souvent peu de la haute gastronomie en randonnée, je pense que je pourrais m’en passer facilement.

Le quart
Le quart, c’est la tasse du randonneur. Souvent faite en inox ou en titane, elle permet de se mettre directement sur le feu pour chauffer de l’eau à même la tasse. Elle peut être ainsi très pratique pour le thé ou le café du petit déjeuner ou même pour s’en servir comme un gobelet, pour l’eau…ou le vin du soir !

J’ai découvert depuis peu la tasse pliante « wildo » qui ne pèse que 26 grammes et ne prend vraiment pas beaucoup de place, pour une capacité de 200 ml (elle est disponible en cliquant ici). C’est elle que j’emporte maintenant avec moi, en complément de ma popote.

Les couverts

Pour les couverts, j’aime personnellement utiliser une « cuichette«  (une cuillère et une fourchette en un seul couvert). C’est pratique car cela permet d’économiser du poids et de n’avoir qu’un seul couvert à ranger et nettoyer au lieu de deux.

Concernant le couteau, on peut choisir un couteau à lame pliante (tel que l’Opinel ou le couteau suisse), ou bien un couteau lame fixe. Le couteau à lame fixe prendre cependant plus de place dans le sac, et est généralement plus lourd.

Je suis personnellement une adepte du couteau Opinel, et j’utilise le modèle Outdoor n°8 spécifique aux sports et à la randonnée. Si vous souhaitez vous le procurer, il est disponible en cliquant ici.

Le réchaud est il vraiment obligatoire ?

Il n’est pas toujours évident de choisir entre manger chaud ou froid en randonnée. Manger froid fait gagner un poids dans le sac à dos puisque cela élimine le réchaud, le combustible et la popote.

Et puis, sur des chemins fréquentés tels que la Voie du Puy en Velay vers Compostelle, on trouve régulièrement des cafés, boulangeries, snacks ou restaurants qui permettent de manger des repas chauds de temps à autre, et alterner avec les plats froids (sandwichs, salades…).

Toutefois, les soirs de bivouac, manger un repas chaud est agréable, surtout après une grosse journée de marche. Cela permet aussi de se faire à tout moment un thé ou un café. Lorsque les soirées ou les matinées sont fraîches, c’est un vrai réconfort de manger ou boire quelque chose de chaud.

Un autre argument au repas chaud, c’est le prix. Avec un réchaud, on peut se faire notamment des pâtes ou de la soupe qui reviennent souvent peu cher. Tandis que pour manger un sandwich ou une salade froide, il faut tous les jours acheter des produits frais qui reviennent, à la longue, plus couteux.

Ne pas avoir de réchaud est donc un choix qui permet de gagner du poids et du volume. Cela permet aussi de manger n’importe où n’importe quand, et plus rapidement. Car en mangeant froid, cela réduit généralement le temps de préparation.

Quelques bonnes pratiques pour cuisiner dans la nature

Voici quelques astuces et bonnes pratiques, qui selon moi, sont à connaître absolument avant de se lancer dans la préparation d’un repas en bivouac :

  • Le lieu où vous cuisinez doit être éloigné du lieu de couchage (tente, hamac, matelas à la belle étoile…). En cuisinant, vous pouvez laisser des traces et des odeurs de nourriture, ce qui peut attirer les bêtes pendant la nuit. Ne pas de cuisiner directement là où vous dormez évite donc les mauvaises surprises !
  • De même, le reste de vos provisions (ainsi que votre poubelle et votre vaisselle encore sale) est à rassembler et à accrocher à une branche d’arbre éloigné du lieu de couchage. S’il n’y a pas d’arbre à proximité, emballez le tout au maximum et disposez-le à plusieurs mètres de vous pendant la nuit.
  • Faire un feu est quelque chose de réconfortant. Cela comporte cependant de nombreux risques (et notamment l’incendie). Je conseille donc de ne faire de feu que si vous en avez vraiment besoin, ou bien si vous êtes sur un lieu de bivouac qui comporte déjà un emplacement pour le feu. Car même avec de nombreuses précautions, créer un petit feu de bois dénature le paysage et vous repartez donc de votre lieu de bivouac en laissant une trace de votre passage.
  • En cas de pluie, je préfère ne pas m’aventurer à faire de repas chaud à l’aide de mon réchaud, car je n’ai pas de possibilité de cuisiner à l’intérieur de mon tarp (et les risque de créer un incendie ou de s’intoxiquer au CO2 sont grands…). Soit je trouve un endroit à l’abri pour cuisiner, soit je me contente d’un repas froid (si j’ai ce qu’il faut). Il est toutefois possible de cuisiner dans l’abside de votre tente si vous possédez une tente avec une ouverture en haut, afin de ventiler. De même, vous pouvez aussi créer un abri pour cuisiner, à l’aide d’une bâche ou de votre poncho de pluie !
  • Pour nettoyer ma vaisselle, je le fais généralement juste après le repas pour éviter que les résidus de nourriture ne collent au fond de la popote ! Je fais ma vaisselle avec de l’eau et du savon de Marseille. Si je n’ai pas suffisamment d’eau, j’utilise du papier toilette ou des mouchoirs pour retirer le plus gros, et je nettoie le reste lorsque je trouve un point d’eau le lendemain.

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Voilà vous connaissez tout sur mon organisation et mon matériel pour cuisiner en bivouac !

Et pour en savoir plus sur ce que je mange en randonnée, voici deux articles qui pourraient vous intéresser : 3 idée de repas en Bivouac & Mes encas préférés à manger en randonnée

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