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Équipement & Préparation,  Randonnée

Mon kit de survie en randonnée

Le risque zéro n’existe pas en randonnée, et on est jamais trop prévoyant. C’est pour cette raison qu’il est important d’avoir un petit kit de survie sur soi à chaque fois que l’on part marcher ou faire du bivouac en pleine nature.

Pour ma part, je n’avais jusque là pas de trousse dans laquelle je rassemblais l’ensemble de ces accessoires indispensables. Je glissais toujours ces petits objets dans les poches de mon sac à dos, mais il arrivait que j’en oublie une partie… J’ai donc décidé de constituer une bonne fois pour toutes une pochette « kit de survie », qui m’accompagne dès que je sors marcher. Ainsi je peux la glisser dans mon sac à dos, et je sais que j’aurais toujours tout ce qu’il faut sur moi, au cas où je rencontrerais un problème.

Généralement appelé « EDC », de l’anglais « Every Day Carry », cette pochette est destinée à contenir tout ce qui peut vous être utile dans un situation inattendue et critique. L’idée, c’est de pouvoir subvenir à vos besoins (boire, manger, se reposer…) quoi qu’il vous arrive. C’est pour cette raison que j’ai décidé de rassembler l’ensemble des en une seule pochette.

Je vous présente dons dans cet article mon kit de survie, que j’emmène toujours avec moi en randonnée.

La pochette

La pochette en elle-même est ce qu’on appelle un « organisateur de poche ». Elle est spécialement conçue pour y mettre de manière pratique et efficace de nombreux petits objets. On y trouve des sangles, élastiques, petites poches à zip pour y glisser et organiser l’ensemble des accessoires qu’on souhaite emmener avec soit.

Pour ma part, je souhaitais que ma trousse ne soit pas trop grande pour quelle puisse se glisser un peu partout dans mon sac à dos de randonnée, sans qu’elle ne soit trop encombrante.

Mais il existe différents formats et différents modèles de pochette, à vous de déterminer celle qui vous convient le mieux ! Vous pouvez en trouver en cliquant ici.

Se signaler

Dès qu’il nous arrive quelque chose, il est important de signaler sa détresse le plus rapidement et efficacement possible.

Je tiens en premier lieu à préciser que j’ai évidemment toujours sur moi mon téléphone portable. Toutefois, il peut toujours arriver que celui-ci se retrouve hors service (pas de réseau, plus de batterie, il s’est cassé…). Dans ce cas, on est contraint de se signaler d’une autre manière.

C’est pour cette raison que j’ai toujours sur moi un sifflet puissant, afin de pouvoir signaler ma présence, sans avoir à crier (car crier est vite fatigant, et notre voix porte moins qu’un sifflet).

J’ai également avec moi une lampe petite mais puissante, type lampe tactique. Non seulement elle vous permettra de faire des signaux lumineux pour vous signaler dans la nuit, mais elle servira également à vous éclairer. Dans mon cas j’ai une petite lampe légère mais puissante de la marque Olight. Vous pouvez vous la procurer en cliquant ici.

Enfin, je prends aussi dans mon kit de survie un marqueur indélébile pour pouvoir écrire si besoin, et une tout petit carnet.

Boire & Manger

Pour rendre l’eau consommable, on peut choisir de la bouillir, de la filtrer ou de la purifier. Dans un cas de survie, j’ai toujours avec moi une plaquette de pastilles purifiantes, qui détruisent virus et bactéries dans l’eau. Vous pouvez vous procurer des pastilles Micropur en cliquant ici.

Néanmoins, si ces pastilles rendent l’eau potable, elles ne filtrent pas les particules qui se trouvent dans l’eau. Dans une situation où l’on a accès uniquement à de l’eau trouble, avec des particules, il faudra dans ce cas que je filtre mon eau.

Pour ce faire, je peux utiliser un morceau de vêtement que j’ai avec moi. Je peux également le faire avec des lingettes compactes que j’ai dans ma trousse. Ces lingettes peuvent servir à beaucoup de chose (essuyer, nettoyer, se moucher…), et ne prennent pas de place. Elles se présente sous une forme condensé, un peu comme un gros comprimé. Il suffit de verser un peu d’eau dessus pour qu’elle reprenne une forme de lingette. Si vous êtes intéressé par ces lingettes, vous pouvez vous procurer ce type de lingettes compacts en cliquant ici.

Enfin, pour la nourriture, j’ai toujours dans mon kit une barre de céréales. Le mieux étant les barres condensées et très énergétiques, mais elles prennent pas mal de place. C’est important d’avoir au moins un petit quelque chose à manger de sucré, que ce soit de la pâte d’amande ou une pâte de fruit, pour tenir le coup.

Se réchauffer

L’indispensable à mes yeux de mon kit, c’est la couverture de survie. Elle sert à se protéger et s’abriter, mais aussi et surtout à ne pas se retrouver en hypothermie, si on se retrouve immobilisé dans le froid. Pour se faire, il suffit de s’enrouler dans la couverture, avec le côté argenté vers soi (car c’est le côté qui renvoi la chaleur).

À savoir que si on est au contraire exposé au soleil et que l’on souhaite se protéger de la chaleur, il faut s’enrouler dans la couverture de survie, avec le côté doré vers soi.

Au delà de la couverture de survie, il peut être utile de faire un feu pour se réchauffer, notamment dans le cas où on se retrouve immobilisé toute une nuit sans avoir de sac de couchage ou de vêtement chaud.

Il convient donc de pouvoir faire un feu en toute circonstance, qu’il pleut ou qu’il vente dehors. Je recommande ainsi d’avoir toujours sur soi au moins deux objets différents pour pouvoir allumer le feu. Pour ma part je prends toujours un briquet et des allumettes dans une boite étanche. Dans cette boite, j’ai également des allumettes dites « tempêtes ». Ce sont des allumettes de survie, conçues pour s’allumer quel que soit le temps. Qu’il vente ou même qu’il pleuve dessus, cette allumette ne s’éteindra pas. Vous pouvez vous en procurer en cliquant ici.

Enfin, pour démarre le feu dans des conditions peu idéales, un allume-feu est recommandé. De même, j’ai toujours avec moi deux types d’allume-feu différents. Ainsi, si l’un s’avère défectueux, je peux toujours m’en sortir. Dans mon cas, j’ai choisis d’avoir une petite boite dans laquelle j’ai stocké des copeaux de bois gras. Ce bois de pin naturellement imbibé de résine est hautement inflammable. Le deuxième allume-feu que j’ai est un tampon (sous plastique pour qu’il ne prenne pas l’humidité). Pour l’avoir déjà testé, le coton qui constitue le tampon est particulièrement bien inflammable.

Réparer

Afin de réparer toute sorte de chose au cours de sa randonnée (une toile de tente, une lanière de sac à dos, un lacet de chaussure, un bouton de pantalon…) j’emporte toujours avec moi quelques accessoires qui ne prennent pas de place mais qui peuvent s’avérer très utile sur le terrain : quelques épingles à nourrice, un peu de scotch « Duct tape » (enroulé autour de mon briquet), quelques mètres de cordelette robuste, ainsi qu’une aiguille et du fil.

Et pour pouvoir réparer, découper ou fabriquer quelque chose, j’ai également dans cette trousse un couteau suisse Victorinox. Ce couteau multifonction est constitué de nombreux accessoires qui peuvent servie à beaucoup de choses différentes.

Bobologie

Enfin, pour tout ce qui est soin, j’ai toujours avec moi quelques pansements (pour les ampoules et pansements classiques), ainsi que du désinfectant. J’ai également une pince tire-tique car il arrive maintenant régulièrement de croiser ces insectes lorsqu’on randonne. Vous pouvez vous procurer une pince tire-tique en cliquant ici.

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Et voilà, vous connaissez maintenant l’intégralité du contenu de mon Kit de Survie, que j’emmène toujours avec moi en randonnée.

Je tiens à préciser ici qu’il est important que vous adaptiez ce kit à vos propres besoins, et au lieu, au climat ou encore à la durée de votre randonnée. Dans mon cas, cette trousse est surtout conçue pour de la petite randonnée de quelques heures à un jour ou deux.

Pour une randonnée en itinérance je complèterais ce kit avec d’autres accessoires indispensables que je vous ait notamment présenté dans cet article : Mes accessoires indispensables.

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Et pour tout savoir sur mon kit de survie, je vous le présente en image dans cette vidéo :

2 commentaires

  • Laurent Marquigny

    un plaisir de vous lire chère Suzanne!!
    je me délecte de vos aventures et de vos conseils!
    je pars sur le camino del Norte mi juin, je pars de Bayonne jusqu’à Bilbao.
    vos conseils m’aident beaucoup.
    au plaisir de vous lire et de regarder vos vidéos!

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