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Chemin de Compostelle,  Récit d'aventure

3 mois sur Compostelle : le Camino Francés

Après avoir parcouru la Voie du Puy-en-Velay pendant presque un mois et demi, j’arrive à Saint-Jean Pied de Port, au pied des Pyrénées. De là, je vais continuer mon chemin en Espagne, sur le Camino Francés jusque Saint-Jacques de Compostelle. Voici donc dans cet article la suite de mon aventure des 3 mois de pur bonheur, à marcher sur le Chemin de Compostelle !

Si vous n’avez pas lu la première partie de mon récit d’aventure sur la Voie du Puy en Velay, je vous invite à la lire ici : 3 mois sur Compostelle : la Voie du Puy en Velay.

Et si vous souhaitez connaitre ma préparation ou le contenu détaillé de mon sac à dos pour cette aventure sur Chemin de Compostelle, je vous invite à lire ces articles : Mon sac à dos pour Compostelle & 3 mois sur Compostelle : ma préparation.

Troisième partie :

Le Camino Francés de Roncevaux à Burgos

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Mes étapes :

  • Étape 43 : Saint-Jean Pied de Port → Refuge de Kayola (7 km)
  • Étape 44 : Refuge de Kayola → Roncevaux (20 km)
  • Étape 45 : Roncevaux → Zubiri  (20 km)
  • Étape 46 : Zubiri → Pampelune (21 km)
  • Étape 47 : Pampelune → Muruzabal (19 km)
  • Étape 48 : Muruzabal → Estella (27 km)
  • Étape 49 : Estella → Villamayor de Monjardin (8 km)
  • Étape 50 : Villamayor de Monjardin → Viana (33 km)
  • Étape 51 : Viana → Navarrete (20 km)
  • Étape 52 : Navarrete → Azofra (21 km)
  • Étape 53 : Azofra → Granon (23 km)
  • Étape 54 : Granon → Tosantos  (22 km)
  • Étape 55 : Tosantos → Ages (23 km)
  • Étape 56 : Ages → Burgos (22 km)

La traversée des Pyrénées

Ça y est, après plus de 750 kilomètres de marche, je suis bien arrivée aux pieds des Pyrénées sous les nuages, à Saint-Jean-Pied-de-Port. Et maintenant direction l’Espagne. C’est donc sur le Camino Francés que je m’engage pour marcher les quelques 800 kilomètres qui me séparent de Santiago de Compostela !

La traversée des Pyrénées est réputée pour être une des plus belles étapes du chemin. C’est d’ailleurs d’ici que de nombreux pèlerins débutent. Le temps étant très nuageux, je décide avec mes compagnons de route de diviser cette étape : nous espérons avoir du soleil le lendemain pour le reste de la traversée.

Je commence donc l’ascension des Pyrénées dans une épaisse brume empêchant de voir quoi que ce soit à plus de trois mètres devant moi ! Seulement 7 kilomètres séparent Saint-Jean-Pied de Port au petit refuge de Kayola où je passe la nuit.

Le lendemain, la brume est toujours là. Cela m’attriste de me dire que je vais traverser cette étape sans même voir le paysage, mais je me fait à l’idée et me met en route. Mais alors que je progresse en pensant ne rien voir, soudain, un rayon de soleil perce à travers les nuages et vient dévoiler le col d’une montagne ! Petit à petit, l’ensemble du paysage se dégage complètement pour me laisser découvrir face à un superbe point de vue. Une chose est sûre, cette traversée des Pyrénées restera un moment fort dans mon pèlerinage, marquant la fin de la partie française de mon chemin.

L’arrivée en Espagne

L’arrivée en Espagne est une étape importante pour moi. D’abord parce que c’est la première fois que je quitte mon propre pays à pieds. Et puis, le passage de la frontière annonce de beaux changements, tels que les coutumes et la langue. Le chemin devient aussi plus international, car beaucoup de pèlerins viennent du monde entier pour marcher sur le Camino Francès à partir de Roncevaux.

Le balisage lui aussi se trouve modifié. Le trait rouge et blanc du GR 65 de la partie française, se métamorphose en flecha amarilla (flèche jaune). Mais contrairement au balisage en France, on ne les trouve pas toujours aux mêmes endroits. J’avance donc sur le chemin, comme si j’étais dans un jeu de piste, à la recherche des flèches jaunes, balayant du regard l’ensemble du paysage : au sol, sur les murs, sur les panneaux…

Je vous emmène avec moi sur le début du Camino Francés à travers cette vidéo ⬇

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Mes premiers pas en Espagne, et plus particulièrement dans la région de la Navarre, se résument à beaucoup de chaleur, quelques coups de soleil, de beaux paysages vallonés et la traversée de nombreux de petits villages.

Je suis aussi heureuse de constater que je n’ai pas tout perdu de mes cours d’espagnol, que je n’avais jusqu’ici jamais eu l’occasion de mettre en pratique. Les bases de la langue me permettent ainsi de communiquer avec les locaux. Toutefois, l’anglais reste très répandu sur le chemin, et il n’est pas obligatoire de parler espagnol pour se faire comprendre.

J’arrive à Pampelune, après quelques jours de marche déjà sur le Camino Francés. Cette grande ville est pour moi l’occasion de découvrir l’ambiance espagnole festive, mais aussi l’envers du décor de la popularité du chemin de Compostelle : l’auberge municipale de Pampelune est une véritable usine ! Elle est constituée d’un immense dortoir sur plusieurs étages, mais sans aucune cloison. C’est assez impressionnant de voir le grand nombre de pèlerin qui affluent.

Aujourd’hui, j’attaque sous le soleil de plomb la montée vers El Alto del Perdon. Cette étape est particulière, car après une longue montée jusqu’au sommet, on se retrouve face à un splendide paysage, décoré d’une sculpture monumentale en métal représentant des pèlerins en marche. Arrivée là haut, le vent vient caresser mon visage, et je sens que ce sommet marque pour moi une première étape, une première réussite sur mon Camino Francés.

Comme sur le GR 65 en France, on retrouve tout au long du chemin des petites attentions pour les pèlerins, qui me touchent beaucoup. Ici ou là, se trouve une petite table avec des vivres et boissons fraîches à disposition pour les pèlerins : on se sert et on met l’argent que l’on veut donner dans une petite boite prévue à cet effet. Et cela est d’autant plus apprécié lorsqu’on tombe sur une de ces installations alors que l’on marche sous le dur soleil de midi.

Marcher en Espagne est aussi pour moi l’occasion de découvrir la culture et la nourriture espagnole. Et je dois dire que je ne me lasse pas des pauses du matin pour petit-déjeuner une Napolitana (pain au chocolat) et un café con leche.

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Mon pèlerinage se poursuit à travers la région de la Rioja puis celle de Castille-et-Léon. Les petits villages s’enchaînent et sont souvent construits sur les hauteurs d’une colline, obligeant le pèlerin à monter dans le village pour en redescendre juste après.

Lorsque je bivouaque le soir, j’aime me coucher en même temps que le soleil. Cela me permet de me lever tôt le matin, et de commencer à marcher lorsque la nature s’éveille, avec le chant des oiseaux. Il est à peine 8 heures du matin lorsque j’arrive dans le petit village de Los Arcos, encore endormi. J’entends mes pas qui résonnent dans les rues vides que j’emprunte pour traverser le village. Les hirondelles, si nombreuses en cette saison en Espagne, chantent bruyamment au-dessus de moi.

Le relief du chemin s’aplanit de jour en jour et devient de plus en plus sec et aride. Le vallons verdoyants se transforment en longs champs de blé jaune.

Un soir, alors que je cherche un lieu pour bivouaquer dans le petit village de Tosantos, j’aperçois au loin une petite église à flanc de colline, insérée dans la roche. Je décide de sortir du chemin pour aller voir cela de plus près. Arrivée là haut, je découvre une chapelle troglodyte, mais la porte est fermée. Je décide tout de même de m’installer ici pour la nuit. Et alors que je me prépare à prendre le repas, un monsieur vient ouvrir la chapelle pour une visite. J’ai donc la grande chance d’en profiter et de pouvoir voir l’intérieur cette belle chapelle, entièrement creusée dans la roche.

Je vous raconte mon arrivée dans la ville de Burgos dans cette vidéo ⬇

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L’arrivée sur Burgos est longue et se fait le long d’une grosse route peu agréable. J’aime de moins en moins traverser les grandes villes sur mon pèlerinage. Je me suis tellement habituée à la quiétude de la campagne que me retrouver soudainement projetée en ville me fait complètement perdre mes repères. Arrivée dans le centre ville, je me dirige vers le gîte municipal de Burgos. C’est encore une grande auberge aux chambres remplies de dizaine et dizaine de lits. Malgré cela, je sors visiter la ville et je tombe rapidement sous son charme, surtout face à la beauté de son immense cathédrale gothique.

En arrivant à Burgos, j’ai déjà parcouru la majorité de mon pèlerinage. Devant moi, s’annonce la difficile étape de la Meseta, région très aride où s’étendent des champs à perte de vue. Ensuite, ce sera la Galice et ses montagnes, avant d’arriver devant la Cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle, celle vers laquelle je marche depuis déjà plus de 2 mois.

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Quatrième partie :

Le Camino Francés de Burgos à Saint-Jacques de Compostelle

St jacques de compostelle

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Mes étapes :

  • Étape 56 : Burgos → Rabe de las Calzadas (16 km)
  • Étape 57 : Rabe de las Calzadas → Castrojeriz (23 km)
  • Étape 58 : Castrojeriz → Boadillo del Camino (21 km)
  • Étape 59 : Boadillo del Camino → Villarmentero de Campos (17 km)
  • Étape 60 : 1 journée de pause !
  • Étape 61 : Villarmentero de Campos → Calzadilla de la Cueza (26 km)
  • Étape 62 : Calzadilla de la Cueza → Calzadilla de los Hermanillos (30 km, dont 7 de nuit)
  • Étape 63 : Calzadilla de los Hermanillos → Reliegos (19 km)
  • Étape 64 : Reliegos → Leon (25 km)
  • Étape 65 : Leon → Vilar Mazarife (variante) (22 km)
  • Étape 66 : Vilar Mazarife → Hospital de Orbigo (25 km)
  • Étape 67 : Hospital de Orbigo → Astorga (16 km)
  • Étape 68 : Astorga → Rabanal del Camino (19 km)
  • Étape 69 : Rabanal del Camino → Molinaseca (25 km)
  • Étape 70 : Molinaseca → Cacabelos (23 km)
  • Étape 71 : Cacabelos → Las Herrerias (29 km)
  • Étape 72 : Las Herrerias → Fonfria (22 km)
  • Étape 73 : Fonfria → Los Calvos (28 km)
  • Étape 74 : Los Calvos → Ferreiros (14 km)
  • Étape 75 : Ferreiros → Monterosso (24 km)
  • Étape 76 : Monterosso → Palas de Rei (8 km)
  • Étape 77 : Palas de Rei → Arzua (29 km)
  • Étape 78 : Arzua → O Pedruzo (19 km)
  • Étape 79 : O Pedruzo → Saint-Jacques de Compostelle (20 km)

La Meseta

À partir de Burgos, le chemin va s’étendre de jour en jour jusqu’à devenir plat. Complètement plat, et aride. C’est la région désertique que l’on appelle la Meseta et que le pèlerin redoute souvent le plus sur le Camino Francés. Ce sont de longs jours de marche qui s’annoncent devant moi, avec rien à l’horizon sur des kilomètres et des kilomètres. La chaleur y est redoutable et les points d’eau vont se faire plus rare. Certaines personnes choisissent d’éviter cette portion du chemin. Pour moi, je pense qu’elle en fait partie intégrante et qu’il me faut le marcher aussi, ce passage plus difficile. Au contraire, je le vois comme une invitation à l’introspection. Et puis, en terme de dépassement personnel, j’aime les défis.

Véritable oasis sur le chemin, je suis arrivée à l’auberge Amanecer (dans le petit village de Villarmentero de Campos) en pensant n’y boire qu’un café et reprendre ma route. Et puis, je me suis laissée charmer par le lieu et j’y suis finalement restée deux jours ! Je m’accorde donc une première journée de pause complète, sans marcher, sur le Camino Francés.
Je me suis vraiment sentie bien dans cette auberge, entre les animaux en liberté (ânes, oies, chiens, chevreaux…), l’ambiance qui invite au repos, au jeu et à la création (hamacs dans les arbres, jeux de société, peinture à disposition, slackline, instruments de musiques…), sans oublier de parler des lieux d’accueils alternatifs (tipis, cabanes en bois…).

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Cela faisait un certain temps que l’idée nous trottait en tête : avec une pèlerine rencontrée sur le chemin, on voulait tenter l’expérience de marcher de nuit. Nous quittons donc la ville de Sahagun vers 19h, le soleil se couchant. Dans la nuit, nous suivons difficilement les flèches jaune au sol. Et sans le savoir, nous empruntons une variante (la via traiana qui est l’ancienne voie de Compostelle) sur laquelle, il n’y aura aucun village ni point d’eau sur plus de 19 kilomètres

Nous ne marchons finalement que 7 kilomètres dans la nuit noire. Je dois dire que je ne suis pas rassurée, il n’y a vraiment aucune lumière, le ciel nuageux empêche la lune de nous éclairer. Malgré nos lampes frontales, nous avançons plus lentement que d’habitude. Nous décidons donc de nous arrêter sur le bord du chemin pour la nuit, dans un petit endroit qui ressemble à un petit parc.

Ce ne sera que le lendemain, après avoir marché plusieurs kilomètres, que nous réaliserons que nous avons pris une variante sur laquelle nous ne trouverons pas un seul village….et nous n’avons rien emmené à manger ! La journée est longue, sous le soleil écrasant. Lorsque j’arrive enfin à Reliegos, 19 kilomètres plus tard, le village m’apparait comme un mirage. Je m’installe dans le premier café que je trouve et commande un bocadillo (sandwich) et un grand verre d’eau !

Je vous emmène avec moi sur la Meseta dans cette vidéo ⬇

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Ça y est, j’aperçois enfin les montagnes au loin…. c’est la fin des paysage infiniment plats et arides. J’ai réussi à traverser la Meseta ! J’arrive ensuite la grande ville de Léon, qui est une très jolie ville, mais je décide de ne pas m’y attarder. En plus, des gros orages s’abattent sur la ville quand j’y arrive et cela ne m’invite pas à y rester longtemps pour faire du tourisme.

Arrivée en Galice

Arrivée en Galice, avec ses paysages verdoyants et valloné…c’est un vrai plaisir de marcher ici ! On se retrouve aussi a nouveau dans des lieux plus ruraux, avec beaucoup de fermes. J’adore ça, car au détour d’un chemin, on rencontre des chiens, des vaches ou encore des poules en liberté.

La traversée des Monts de Léon aura surement été une de mes journées coup de cœur du Camino Francés. C’est sur cette étape que l’on trouve la fameuse Cruz de Ferro, où la tradition veut que le pèlerin y dépose sa pierre, qu’il a porté dans son sac à dos depuis chez lui.

Les kilomètres s’enchainent si rapidement…je ne les vois plus passer ! Mon corps s’est tellement habitué que cela est devenu un rituel de marcher une vingtaine de kilomètres par jour. J’arrive alors à passer la ville de Sarria. C’est à partir d’ici que beaucoup de pèlerins commencent leur chemin. En effet, de nombreuses personnes parcourent les 100 derniers kilomètres du chemin jusque Compostelle, qui sont ceux à faire pour obtenir sa Compostela, un diplôme délivré par le bureau des pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle, attestant du pèlerinage. Comme beaucoup, j’apprécie un peu moins cette dernière partie du chemin, que l’on appelle souvent l’autoroute à pèlerins. L’énergie y est vraiment différente et les gens viennent souvent marcher en groupe ou en famille.

Je dépasse d’ailleurs aussi la mythique borne des cent derniers kilomètres à parcourir avant d’atteindre la Cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle…cela me plonge dans un mélange de sentiments. Je suis autant excitée qu’apeurée a l’approche de mon but…je n’ai pas envie que tout cela se finisse et en même temps j’ai hâte d’y être, de réaliser que oui, je l’ai fait !

Je vous emmène avec moi sur les 100 derniers kilomètres dans cette vidéo ⬇

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Arrivée à Saint-Jacques de Compostelle

Ça y est j’y suis, sur cette place, devant cette cathédrale vers laquelle j’ai marché pendant ces 3 derniers mois ! Pas facile de décrire mon arrivée, magique et pleine d’émotions, mêlées à une forme d’incompréhension, perdue dans la foule….Il m’a fallu quelques jours avant de réaliser que j’étais arrivée à mon but et que c’était bien ici que se terminait mon pèlerinage.

Je suis incapable de vraiment raconter ce qui se passe à Compostelle. Un doux mélange d’euphorie et de profonde tristesse, je crois. On y retrouve des pèlerins rencontrés tout au long de son chemin, dont certains que je n’avais pas vu depuis plus d’un mois ! On se promène dans la rue et on croise une personne avec qui, quelques jours ou semaines plus tôt, on partageait le chemin. On tombe dans les bras les uns des autres. On est tous tellement émus et heureux de se savoir arrivés jusqu’ici.

Je vous raconte mon arrivée à Saint-Jacques de Compostelle dans cette vidéo ⬇

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Je reste 3 jours entiers à Compostelle. Puis je pars en direction de Fisterra, la fin de la terre, sur le côte Atlantique de l’Espagne. Environ 90 kilomètres séparent Saint-Jacques de Compostelle de Fisterra. La tradition veut que le pèlerin se rende jusqu’à l’océan après être arrivé à Compostelle, et sur la plage, y trouve sa fameuse coquille de Saint-Jacques. Je prends donc à nouveau la route avec tout un groupe de pèlerins rencontrés sur le chemin. Nous mettrons 5 jours à marcher avant de pouvoir aller se baigner, dormir sur la plage, et admirer le coucher de soleil devant le fameux phare de Fisterra. C’est d’ailleurs aussi là-bas que se trouve la véritable borne du Kilomètre zéro…symbole fort de la fin de cette folle aventure !

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Après quelques jours passés à Fisterra, entre mirage et réalité, il est temps de dire au revoir à certains amis qui repartent vers leurs vies respectives. Pour ma part, je me sens encore complètement perdue…Alors qu’est ce que ça fait un pèlerin indécis ? Et bien ça marche !
Depuis Fisterra, nous partons donc avec le reste du groupe en direction de Muxia, joli petit village à 30 kilomètres de là. Tout ça histoire de se perdre une dernière fois dans les forêts d’eucalyptus, sentir le vent de l’océan sur son visage et profiter jusqu bout des nuits étoilées sur la plage.

Après deux jours de marche, je me rends compte qu’il est temps pour moi de rentrer. C’est donc à Muxia que mon aventure du Chemin de Compostelle s’achève véritablement…

Je sais que ce n’est pas la fin, mais le début de quelque chose de nouveau. Mais ces trois derniers mois ont été si riche et si intense qu’il va me falloir un peu de temps avant de complètement revenir à la « réalité ». J’ai d’ailleurs abordé le sujet du retour dans un article complet, tellement j’ai trouvé ça difficile : Comment gérer le retour, une fois arrivé à Compostelle ?

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👉🏻 Mon expérience du chemin de Compostelle en quelques chiffres ?

– Plus de 1500 km parcourus
– 76 Jours de marche pour 4 jours de pause 💪🏻🍃👣
– 4 paires de chaussettes trouées 🧦
– 3 ampoules (et pas une de plus !)
– 1 tendinite 😕
– 1/2 journée seulement de marche sous la pluie en Espagne ☔️
– Un nombre incalculable de piqûres de moustiques, mais surtout d’innombrables rires et sourires, quelques larmes aussi, et sûrement plusieurs litres de sueurs 😅

Et si vous souhaitez vous aussi vous lancer dans cette merveilleuse aventure du Chemin de Compostelle, vous pouvez trouver plus d’informations pratiques dans cet article : Comment se préparer pour Compostelle ?

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